Le texte ci-dessous, qui s’intitule Tu es ta propre guerre, a été écrit par Marine Verretoux. Il parle du rapport à soi et du combat que nous menons en permanence pour nous-même, ou contre nous-même.
Ce combat est d’abord une lutte intérieure, mentale. Notre mental est ce flux de pensées ininterrompues, ce chaos qui nous accompagne en permanence, le jour dans nos activités, la nuit dans nos rêves ou nos cauchemars.
Entre émotions et concepts, entre peurs et projections, notre mental fait de nous un champ de bataille permanent. Il nous épuise, nous enferme, nous tire vers le bas.
Dans sa quête de réalisation spirituelle, le cherchant croit parfois qu’il doit anéantir son mental pour atteindre la paix. C’est pourtant une impasse, car il est impossible d’éteindre totalement ses pensées. De plus, cela reviendrait à mener un nouveau combat contre soi, qui nourrirait une culpabilité sans fin.
L’autre voie consiste à reconnaître et à accepter le combat qui anime notre être à chaque seconde. C’est précisément cette voie de réconciliation avec notre nature profonde qui pourra nous mener aux portes du Royaume.
Oui, nous sommes faits de haine, de séparation, de dualité, et c’est grâce à cela que nous pouvons subsister dans ce monde. Mais nous sommes aussi faits d’Amour et d’unité, et c’est cela qui éclaire le sens de notre existence.
Alors tendons la main à nous-même ! (et merci Marine Verretoux pour ce magnifique texte)
« Tu es ta propre guerre »
Quel est le plus grand combat de ta vie ? Nous menons tous des combats, il est vain de se faire croire que nous sommes des êtres animés par la paix. La paix n’existe que parce que les combats existent. Lorsque nous cesserons toutes luttes, alors la notion même de paix disparaîtra. Tout existe et nulle création n’est sans son contraire, son opposé, sa complémentarité.
Alors demande-toi, quel est le combat de ta vie ? Quel est le combat de ton présent ? Quels étaient les combats de ton passé ?
Observe, fais un état des lieux, et contemple la paix à venir qui s’installera partout en toi où la résistance demeure. Tu ne peux connaître la paix si tu n’acceptes pas le combat. L’accepter c’est l’embrasser, c’est accueillir sa présence sans nul jugement, c’est sortir du mensonge à soi et admettre l’existence de cette vibration de guerre en toi.
Tu es ta propre guerre, tu es ta propre paix. Et la paix ne peut arriver et s’installer dans ton coeur sans au préalable reconnaître l’état de guerre en toi. Capable de t’aimer autant que de te détester, dépose les armes, oui, toutes ces armes que tu as dressé contre toi.
Là, respire, inspire, expire, fais le bilan, constate avec neutralité ton Etre tout entier. Quelle est cette lutte que tu fais vivre contre toi même ? Et quelle est cette paix que tu appelles depuis toujours ?
Tu es déjà cette paix, comme tu es déjà cette guerre. Invite-les ensemble à communier à la même table. Permet leur de se regarder, de se contempler, d’apprendre l’une de l’autre. La vie a besoin de se renouveler en permanence, ni la paix ni la guerre ne doivent et ne peuvent rester figées. C’est dans leur mouvement que l’équilibre parfait se crée puisque de la paix nait la guerre et de la guerre nait la paix.
Détruire pour reconstruire, construire pour détruire et ouvrir la porte à l’évolution. Ton Etre est cette âme ascensionnelle en quête de divinité. Accueille cette vibration, cette étreinte, tes cellules réclament leur instant de paix.
Marine Verretoux ©
Auteure, Psycho-Praticienne, Naturopathe
Spécialisée en Lecture d’âme & hypnose
www.marine-verretoux.com
Modif. le 20 août 2021